Commerce de détail en 2020 : À la maison, la population québécoise a surtout rénové, jardiné, profité de loisirs et… cuisiné!

Au cours de l’année 2020, le secteur du commerce de détail au Québec a subi, de façon globale, moins d’impacts négatifs qu’ailleurs au Canada. Plusieurs des habitudes de consommation des Québécois et des Canadiens ont été grandement influencées par la pandémie – elles étaient parfois différentes. Certains secteurs du commerce de détail ont été gagnants, d’autres, perdants. De plus, l’avenir s’annonce incertain. C’est ce qui se dégage d’une étude réalisée par le Groupe Altus pour le Conseil québécois du commerce de détail (CQCD).

 

Faits saillants

  • Sous cinq angles différents, le bilan global des ventes du commerce de détail au Québec, en 2020, est plus favorable (-0,2 %, 131,1 milliards $) que dans le reste du Canada (-1,3 %);
  • Trois secteurs du commerce de détail ont connu des hausses significatives : les matériaux de construction et le jardinage (+17 %), les sports, passe-temps, musique et livres (+14,5 %) et l’alimentation (+10 %).
  • Quatre secteurs ont été particulièrement affectés par la pandémie: l’automobile (-10 %), les stations-service (-15 %), les vêtements (-16 %) et les chaussures, accessoires vestimentaires et bijoux (-24 %);

Les ventes du commerce au détail: une comparaison entre le Canada et le Québec

  • Même en pandémie, les différences entre les habitudes de consommation dans le reste du Canada et au Québec sont importantes. Voici quatre exemples :
    • plus d’appareils électroniques et ménagers (+8,3 % vs +0,2 % au Québec),
    • moins de construction et de jardinage (+12 % vs +17 % au Québec),
    • moins de loisirs (-2,1 % vs +14,5 % au Québec),
    • moins de vêtements (-27,5 % vs -16 % au Québec);

La confiance des consommateurs au Québec

  • La confiance des consommateurs au Québec est la plus faible observée depuis au moins 2008. Ainsi, selon une échelle d’Orama Marketing, qui oscille entre 50 et 120, le score observé au cours de l’automne 2020 était de 74.

Citation de madame Josée Fiset, porte-parole du CQCD :

Malgré un faisceau de lumière devant nous, le bout du tunnel est loin d’être atteint… et d’importantes difficultés continuent d’affecter, au quotidien, un très grand nombre des détaillants du Québec. Le CQCD tient également à rappeler à la population l’importance de prioriser l’achat local chez nos détaillants de quartier et nos bannières québécoises en ligne ou en magasin, pour favoriser une meilleure relance économique.

L’étude annuelle «Bilan et perspectives pour le secteur du commerce de détail» est un outil exclusivement réservé aux membres du CQCD. Si vous souhaitez recevoir l’étude complète, devenez membre du CQCD dès aujourd’hui.

À propos du Conseil québécois du commerce de détail 

Le CQCD est une association représentant la grande majorité des entreprises du commerce de détail et de la distribution au Québec, ce qui en fait un interlocuteur incontournable. Dans le dossier du commerce en ligne transfrontalier comme dans tous les autres, le CQCD se positionne en « mode solutions », afin de contribuer aux réflexions, aux stratégies et aux décisions des gouvernements.