Montréal, 12 juillet 2023 – Avez-vous déjà acheté plus d’un article à la fois, en sachant que vous feriez un choix plus tard et que vous retourneriez le reste pour être remboursé? Si tel est le cas, vous faites partie de la moitié des Québécois qui a déjà effectué ces achats multiples, que ce soit sur Internet (53 %) ou en magasin (54 %).
Le dernier Baromètre du Conseil québécois du commerce de détail (CQCD) et d’ORAMA Marketing, un sondage effectué auprès de plus de 1 000 consommateurs, met en lumière ces nouvelles données. On y apprend aussi que cette habitude est plus forte pour l’achat de vêtements, de chaussures et d’articles de maison et décoration.
Susciter l’intérêt pour les invendus
« Les commerces sont souvent pris avec des invendus : fins de saison ou de collection, dates de péremption, boîtes endommagées qui ne trouvent pas preneurs, articles légèrement abîmés, etc. Les gens ne réalisent pas toujours que les articles qu’ils retournent sont parfois difficiles à revendre et représentent des pertes pour les détaillants, en plus de constituer, tout comme l’ensemble des invendus, un enjeu environnemental et sociétal » déclare Damien Silès, directeur général du CQCD.
Que faire alors de tous ces invendus? Comment susciter l’intérêt pour ceux-ci auprès des consommateurs? En fait, la plupart des Québécois (87 %) sont intéressés par les invendus offerts en rabais; la moitié des consommateurs (50 %) se disent même très intéressés. Sans surprise, cet intérêt augmente en fonction du pourcentage de rabais. Un enjeu demeure toutefois : comment faciliter l’accès à ces derniers ou du moins, à la promotion de ceux-ci?
Profiter des articles de seconde main
Dans une vision de commerce circulaire, il est intéressant de constater que la majorité des Québécois (66 %) achète souvent ou parfois des articles usagés, de seconde main, en magasin. Ces achats se font principalement dans des friperies (23 %), des magasins de liquidations (14 %) ou dans certains magasins qui rachètent aux clients leurs propres marchandises après usage (10 %). Encore une fois, ici, plus les rabais sont intéressants pour les clients et plus ceux-ci se disent très intéressés.
Finalement, 74 % des gens interrogés ont dit donner parfois ou souvent des biens à des magasins de seconde main pour qu’ils soient revendus à d’autres personnes, alors que ce pourcentage est de 50 % pour la vente de biens directement à une autre personne via une plateforme Web.
Face à ce portrait de situation pris à un moment précis, plusieurs réflexions et pistes de solution restent à élaborer, et ce, autant de la part des détaillants que des consommateurs, pour arriver à consommer différemment, de façon plus consciente et responsable !
LE BAROMÈTRE CQCD, UN OUTIL EXCLUSIF AUX DÉTAILLANTS MEMBRES DU CQCD!
L’ensemble des chiffres présentés dans ce billet de blogue sont issus du baromètre CQCD de juin 2023 portant sur le contexte économique et la consommation responsable. Cet outil est exclusif aux détaillants membres du CQCD.
À propos du Conseil québécois du commerce de détail
Le CQCD est une association représentant la grande majorité des entreprises du commerce de détail et de la distribution au Québec, ce qui en fait un interlocuteur incontournable. Dans le dossier du commerce en ligne transfrontalier comme dans tous les autres, le CQCD se positionne en « mode solutions », afin de contribuer aux réflexions, aux stratégies et aux décisions des gouvernements.
À propos d’ORAMA Marketing
ORAMA Marketing inc. offre des solutions de sondages, de recherches marketing et de conseils stratégiques. Possédant une très grande connaissance des comportements des consommateurs, des caractéristiques des clientèles et des tendances des marchés, nous réalisons le Baromètre CQCD-ORAMA six fois par an, afin d’offrir aux détaillants québécois un outil d’intelligence d’affaires, qui amène un peu plus de clarté face à ces sujets.